La localisation de logiciels est au cœur du processus de localisation de Logrus. Voyons à présent les principales étapes de ce processus.
1. Pendant l’étape de préparation, Logrus discute des volumes, des délais et des langues avec le client, négocie avec les fournisseurs en traduction, détermine la taille et la structure de l’équipe de localisation et nomme un chef de projet (PM).
2. Lorsque les documents sources sont prêts pour la localisation, le client les envoie à Logrus. La plupart du temps, cette livraison comprend les éléments suivants :
- le produit lui-même, avec ses ressources localisables et/ou ses fichiers d’aide sources ;
- une duplication de l’environnement de construction (ou son sous-ensemble) créé par les développeurs sur le site du client ;
- une liste des fichiers de ressources localisables, avec des descriptions concernant le format et des instructions pour la traduction ; les conseils, recommandations et instructions spécifiques au produit sont toujours les bienvenus ;
- des éléments dédiés au test du produit et des descriptions de fonctionnalités, qui seront requis au moment des tests ;
- l’ensemble des outils, méthodes et données client propres au produit localisé, ainsi qu’une liste des chaînes qui ne doivent pas être traduites.
3. Vient ensuite l’étape de préparation de la sous-traitance qui suppose de sélectionner les éléments à traduire et de convertir les fichiers dans un format approprié pour le prestataire de traduction. Cette étape est très importante pour les raisons suivantes :
- De nombreuses entreprises de traduction ont acquis une expérience suffisante pour travailler avec des formats de fichiers complexes. Il est plus approprié du point de vue de la productivité de recevoir des documents sources à traduire dans des formats largement utilisés tels que MS Word .doc, .rtf or .htm.
- Lorsque les traducteurs travaillent avec les fichiers sources du client contenant non seulement du texte traduisible mais également du code, ils risquent très probablement de corrompre le code par inadvertance.
- Lorsqu’une nouvelle version d’un produit est commercialisée, les développeurs et les rédacteurs techniques modifient rarement l’ensemble du produit. De nombreux chaînes de caractères et de phrases proviennent des versions précédentes du logiciel et de l’aide, et une multitude de segments, de chaînes et de phrases, appelées « répétitions », sont souvent présentes dans différentes parties du code et de la documentation. Les traductions de documents antérieurs et les répétitions n’ont été traduites qu’une seule fois. Ensuite, elles peuvent être réutilisées un nombre incalculable de fois à l’aide du logiciel de mémoire de traduction (MT), qui permet d’enregistrer les paires source-traduction dans une base de données et de les consulter selon besoin. Nous utilisons une mémoire de traduction chaque fois que cela est possible et nous intégrons la base de données résultante lors de la livraison effectuée à notre client.
4. La phase de localisation débute toujours par l’élaboration d’un glossaire terminologique.
S’il n’y a pas de glossaire existant, il est fortement recommandé de le faire créer par des professionnels en sous-traitance.
5. Le glossaire récemment créé ou mis à jour est envoyé pour révision à un évaluateur indépendant qui peut être l’un des partenaires commerciaux du client connaissant bien le produit.
6. Pendant que les traducteurs traduisent le logiciel, l’aide et la documentation (étapes 7 et 8 ci-dessous), les ingénieurs logiciels Logrus examinent les documents fournis par le client. Ils créent les environnements de réalisation du produit, dupliquent les procédures de compilation et de recréation du produit et les réimportations de chaînes. Cette étape requiert généralement l’aide des développeurs du produit du client, bien que nous fassions notre possible pour limiter le nombre de questions que nous leur posons.
7. Le logiciel, l’aide et la documentation sont traduits à l’aide du glossaire finalisé.
8. Les fichiers traduits sont envoyés pour être révisés de manière sélective par un réviseur indépendant avant d’être renvoyés aux ingénieurs Logrus.
9. Logrus travaille généralement dans plusieurs langues simultanément et commence par la langue pilote environ une semaine avant les autres.
Avant de créer les versions localisées, les ingénieurs Logrus réimportent les unités traduites (chaînes, phrases et segments) dans les fichiers sources et/ou effectuent les conversions nécessaires. Cette procédure peut se dérouler en plusieurs étapes. Ensuite, l’intégrité et le format des fichiers traduits résultants sont vérifiés à l’aide d’utilitaires de Logrus et de tiers.
10. Un produit localisé n’est jamais commercialisé à l’issue d’une première version. À cette étape, un grand nombre de bogues peuvent se produire parmi les suivants : des incidents fonctionnels (certains éléments de fonctionnalité sont généralement perdus une fois l’interface utilisateur traduite), des troncatures, des conflits de touches de raccourci, des problèmes spécifiques à la langue, et d’autres encore. Les bogues fonctionnels résultent généralement d’un « excès de traduction » (lorsqu’une chaîne qui devrait être conservée en l’état est traduite par erreur) ou de traductions correctes du point de vue technique mais simplement trop longues. Ces bogues sont parfois difficiles à repérer et à résoudre, mais les ingénieurs logiciels Logrus trouveront assurément une solution étant donné la solide expérience dont ils disposent sur de nombreux produits. Si des modifications doivent être apportées au code, le chef de projet ou les ingénieurs avertiront rapidement le client de ce problème, en le décrivant en détail et en proposant des solutions appropriées.
11. Chaque version est soumise à l’assurance qualité (QA), testée et les bogues doivent être résolus. Tout bogue identifié est consigné dans une base de données de suivi des bogues spécifique qui comprend des données telles que le nom et la version du produit, le numéro de construction, la langue, le niveau de gravité ainsi qu’une description détaillée du bogue (des bitmaps sont joints si nécessaire). En fait, la localisation révèle fréquemment des bogues présents dans le produit source.
En plus des éléments d’essai standard et des vérifications de fonctionnalités, les testeurs Logrus effectuent également des tests spécifiques à la langue concernant, entre autres, l’affichage des caractères, l’utilisation des polices, l’import-export, les noms de fichiers, le tri, les rapports, les modèles et les formats de date, d’heure et de nombre.
Généralement, trois ou quatre versions sont requises avant de pouvoir livrer le produit localisé final au client. L’assurance qualité et la résolution des bogues sont les étapes qui prennent le plus de temps une fois la version initiale créée ; le nombre de bogues diminue généralement entre la deuxième et la quatrième version.
12. Les tests révèlent généralement des incohérences telles que des traductions manquantes et des chaînes dont la longueur doit être réduite. Ces demandes de modifications mineures sont envoyées aux fournisseurs en traduction et les modifications sont intégrées aux versions postérieures.
13. Le produit final et la documentation finale (et parfois même, les versions intermédiaires) sont proposés à la validation du client avant la livraison finale.
14. Une fois le projet terminé et livré, le chef de projet Logrus reste responsable du produit, et continue de rester à la disposition du client, ce qui peut inclure le traitement de lots moins importants et la gestion des mises à jour.